Les femmes pendant la guerre de 14-18 | PPS

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fiche technique | PPS

•  Nom : Les femmes pendant la guerre de 14-18
•  Nombre de diapositives : 54
•  Taille : 6.29 Mo
•  Catégories : Diaporamas sur l'Histoire, Diaporamas instructifs, Diaporamas de photos, Diaporamas sur les femmes, Diaporamas sur la guerre
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Si les hommes ont été envoyés au front pour défendre l’honneur de la France en 1914 jusqu’à 1918, les femmes quant à elles occupaient une importante place dans le pays. Ce Diaporama vous montre à quel point les Françaises de cette époque ont soutenu leur pays.

Les femmes dans l’agriculture

Après le départ des soldats français au front, l’État demande aux femmes de prendre la place de leur mari dans la production. Elles devaient subvenir aux besoins des civiles ainsi que des soldats. Ainsi, les paysannes se chargeaient de travailler les champs « pour le salut de la France ». En tout, 850 000 femmes et lycéennes s’occupaient de l’agriculture pendant la Première Guerre.

Les femmes dans les hôpitaux

Une grande partie des Françaises travaillaient en ce temps dans les hôpitaux. On les appelait les « anges blancs ». Les infirmières étaient au nombre de 100 000 en 1918. Ces personnels médicaux ont pu prendre soin des 4 266 000 blessés évacués dans l’un des 754 hôpitaux militaires ou des 1400 hôpitaux auxiliaires.

Les femmes auprès des soldats

Pendant la guerre, seules quelques femmes avaient le privilège de se rapprocher des soldats. Certaines d’entre elles faisaient office de soutiens moraux. Les marraines de guerre par exemple ont été reconnues grâce aux colis qu’elle envoyait régulièrement aux soldats. Les actrices de théâtres comme Musidora et Sarah Bernhardt étaient les seules autorisée à divertir dans les camps. Les filles de joie, quant à elles, étaient soumises à une réglementation afin de limiter les maladies.

Les femmes dans les usines

Puisque le nombre d’hommes dans le pays avait considérablement diminué, la plupart des activités de France ont été réalisées par des femmes. Outre les femmes facteurs, pompiers, conducteurs de tramway ou livreurs de charbon, on rencontrait surtout les femmes dans l’artillerie. Également appelées les munitionnettes, ces femmes travaillaient dans des conditions misérables pendant plus de 10 h par jour. En 1917, les 430 000 femmes des usines d’armement français ont recensé 300 000 obus par jour.

Cependant, après la guerre, ces femmes françaises ont été maigrement récompensées de leurs efforts. Et pour ce qui est de toucher les pensions des 800 000 veuves de la guerre, il faudra à certaines d’elles trouver le corps de leur mari dans les cimetières du front.